Le rocher de sidi Abderrahmane

De tous les phénomènes étranges qu'on peut imaginer, celui dont mon ami m'a parlé est sans doute le plus indiscutablement énigmatique.
Le rocher de sidi Abderrahmane, me dit-il est un immense rocher qui abrite la tombe du saint qui l'a choisi jadis pour s’y prosterner et prier Dieu. À sa mort, il a été enterré et depuis, des gens viennent de tous les coins du Maroc pour recevoir sa bénédiction.
Malgré sa taille qui n'égale même pas un terrain de football, plusieurs personnes ont élu domicile, ainsi des petites maisons ont été construites tout autour du sanctuaire du saint.
Au fil du temps, ses minuscules maisons sont devenues de petites chambres à louer au plus offrant, un autre objectif que celui qui leur a était initialement désigné en premiers lieux.
Et comme l'un ne va jamais sans l'autre des petits commerçants installent également des boutiques, pour exposer aux visiteurs leurs marchandises. En l'occurrence, des bougies, des œufs, ou des dattes que les femmes offraient en offrande, et même des coqs ou des poules qu'elles égorgeaient avant de les jeter à la mer, en même temps, pensaient-elles se débarrasser définitivement du mauvais sort !
D'autres femmes de l'autre côté du rocher dominant la mer se purifiant à l'eau des sept vagues, complètement nues, à l'abri des regards, croyaient-elles, ce qui ne les empêchait pas de faire bonne figure aux pervers et déviants.
De l’autre côté, au nord, des jeunes se relèvent le défi de la natation, risquant leur vie en effectuant des acrobaties en sautant dangereusement du haut de la falaise dans de profonds cratères au fonds de la mer.
En contrebas, le long de la côte sablonneuse des estivants étendent leurs parasols à perte de vue. Jusqu'à Ain Diab.
Puis vint le tour des fakirs qui se spécialisèrent dans l'écriture de talismans pour ceux et celles qui avaient des problèmes conjugaux ou autres. Ce sont eux-mêmes qui ont propagés la propagande faisant du sanctuaire du saint la sainte Mecque des femmes stériles.
La bénédiction du saint, disaient-ils moyennant des offrandes permettait aux femmes stériles d'avoir des enfants. Et pour celles qui n’ont pas eu la possibilité de se marier de trouver un mari.
Un autre aspect a également émergé, à savoir les voyantes et les liseuses de cartes qui croyait-on étaient censées avoir le don de prévoir et prédire l'avenir, sans oublier les tatoueuses aux Hani, qui par la pratique sont devenus de véritables artistes dans l’art de tatouage.
Ainsi le rocher n'est plus un rocher ordinaire, chacun venait trouver son dû, les hommes des chambres pour se divertir, les femmes pour avoir un enfant, les vieilles filles estimaient que la bénédiction du saint faciliterait leur mariage, les jeunes filles ne venaient que pour le plaisir de se faire tatouer aux Hani, tout en profitant d’une agréable journée en admirant la beauté magnifique et merveilleuse du coucher de soleil
Quant aux jeunes, il vaut mieux qu’ils s’abstiennent de venir, car ils risquent fort de perdre la vie en faisant un saut inconsidéré.
Et de bouche à oreille, la renommée du rocher de « sidi Abderrahmane » a atteint toutes les autres villes du royaume. Ainsi, on ne parlait plus que de la bénédiction du saint.
- Le problème, me dit-il n'est pas dans le rocher lui-même, mais plutôt dans la marée haute.
- Mais en quoi peut-elle être particulière ...? Lui dis-je.
- Quand la marée est haute, l'accès au sanctuaire devient très difficile, me dit-il… !
- Oui, je sais tout ça, mais ça n'explique pas où tu veux en venir avec ton histoire de rocher.
- Sois patient mon ami ce que je vais t’apprendre et vraiment incroyable et pourtant, c'est vrai tel que je te vois.
- Eh bien, je suis là pour t’écouter, tu m’intrigues… ! Avec tout ce suspense, j’attends tes explications avec impatience… !
- Comme tu le sais déjà ! En tant que peintre, je suis toujours en quête de belles vues panoramiques. Or, ce rocher m’a inspiré et j’ai décidé de l’immortaliser dans une peinture artistique.
- Tu n’insinues pas que ce soit la bénédiction du saint qui s’est manifesté dans ton tableau.
- Je n’insinue rien, mais je te raconte des faits réels et tangibles, ce que j’ai vécu ou plutôt ce que j’ai vu vivre dépasse toutes compréhensions logiques.
C’est alors que je commence à perdre patience et je lui dis un peu en colère.
- Écoute mon ami, soit que tu me racontes ton histoire du début à la fin, soit tu me laisses m’en aller, j’ai d’autres chats à fouetter.
- Je ne demande que ça, me dit-il
- Eh, bien, je t’écoute.
Et c’est vrai, car ce qu’il allait me raconter dépasse toute logique, j’ai lu et entendu des faits qui racontent des histoires. Incroyables, des histoires que la science n’arrive pas à élucider, mais croyez-moi, je n’ai jamais entendu parler d’une marée vivante
J’ai décidé un beau matin m’a-t-il dit , d’aller peindre le rocher de « sidi Abderrahmane » dans le seul but d’offrir un tableau à ma bien-aimée, mais dans ma hâte, j'ai oublié d'emporter avec moi de l'eau , ce qui n’avait pas une grande importance à mon avis pensant qu’une fois sur les lieux se le procurer sur place.
Et en arrivant sur les lieux, je me suis procuré un verre d’eau de mer pour pouvoir mélanger mes palettes de peintures. Malheureusement, si j’avais su que ce petit verre d’eau servirait de lien entre l’eau de mer et celui de ma peinture et allait concrétiser la haute marée au fond de mon dessin, je ne l’aurais jamais utilisé, m’a-t-il dit avec colère.
Deux jours après notre rencontre, par un soir de pleine lune un tsunami a balayé toute la cote d’aine Diab démolissant tout sur son passage, avec des vagues de plus de deux mètres de hauteur déferlant sur les quartiers les plus proches de la roche
Ce phénomène extrêmement rarissime s’est produit l’instant même quand je rendais visite à ma petite copine, me dit-il
Je venais à peine d’accrocher le tableau au mur qu’une transformation se fait opérer entièrement dans le dessin, la mer entourant le rochet que j’avais peint avec art et amour se déchaîna en une avalanche et se déversa entièrement dans la chambre nous noyant tous les deux sous ses eaux déchaînées.
J’avoue solennellement m’être confus et désorienter ne sachant que faire face a ce désastre catastrophique inattendu, à part fuir ou luter dans l’espoir d’échapper à cette situation alors, j’ai décidé de lutté durement et avec acharnement en entrainant ma copine derrière moi espérant me frayer un passage pour atteindre une sortie quelconque quant soudain une grande vague de malchance nous a écrasés au sol et nous a aussi miraculeusement projetés par la fenêtre comme de vulgaires poupées indésirables à l’extérieure, heureusement sains et saufs.
Dehors, c’est l’agitation et le tumulte, le chaos règne en maître absolu, le désordre dans toute sa grandeur ! Partout des ambulances, des camions, des treuils, des grues, des bulldozers, des engins de toute sorte, creusant ou soulevant dans l'espoir de sauver une vie enfouie sous les décombres. Où malheureusement trouver un cadavre à évacuer !
L'état d’alerte fut immédiatement décrété par le gouvernement que les militaires eurent ordre de faire respecter. Les sapeurs-pompiers se tuèrent à la tâche, employant tous les moyens en leurs pouvoirs pour sauver les survivants ensevelis sous les décombres, ou dans le cas échéant évacuer des blessés, aux hôpitaux, ou vers des emplacements plus sécuritaires. Des hommes court partout pour prêter main forte à qui en a besoin, des femmes pleure leurs morts, des enfants perdues et tétaniser par la peur ne savent plus où se donner la tète
Tous les citoyens ont contribué à faire preuve de solidarité contre toute attente, ce qui a étonné tout le monde. Chacun a contribué selon ses capacités, sa préparation et le milieu auquel il appartient. Les associations ont également contribué à venir en aide aux nécessiteux et aux malades, qu'ils soient restés confinés à domicile ou à l'hôpital. Les philanthropes ont également contribué, en donnant de l'argent, aux équipes médicales pour s’acquérir des médicaments qui ne sont pas disponibles dans les hôpitaux nationaux qu’ils ont importés directement de l'étranger en dehors du cadre national.
Mon ami le peintre qui savait la cause de ce désastre courait les rues afin d’alerter les sapeurs-pompiers sur la source et l’origine exacte du tsunami en criant à qui veut l’entendre.
- Détruisez le tableau, c’est lui la source du tsunami, malheureusement personne ne lui a prêté attention, car ils pensaient qu’il est fou. Et quoi de plus fou que celui qui croit qu’un tsunami ou une marée haute pourraient s’incarner dans un tableau paisiblement accroché au mur.
- Mais pourquoi, dis-tu qu’il faut détruire le tableau, lui dis-je… ?
- Ne vois-tu pas que c’est lui la cause de tout ce désastre, ou devrais-je te faire un dessin ?
- Encore un dessin, n’es-tu pas en train de mijoter un nouveau drame…. ?
- Que sais-tu pour avancer de tels arguments, me dit-il ? ! Puis il ajoute encore. Épargne-moi tes jérémiades et rends-toi utile pour nous sauver de ce tsunami, sinon nous allons tout périr sous ses eaux déchaînées, dit-il en colère… !
Cependant, mon ami le peintre, en croyant blanc comme neige à sa version et de la façon dont il a vécu le drame. Le pauvre a fini par perdre la raison pour toujours. Alors cher lecteur… Vous qui me lisez, je vous donne un conseil gratuitement n'y croyez pas non plus, car ce drame n’a jamais jamais existé. C’est juste un sondage de mes neurones sur l’échelle de l’imagination, que j’ai créé, rien que pour vous faire plaisir.
Vous êtes désormais prévenu.

_______________________________fin

Tout d’abord je tiens à te remercier pour l’image, qui contribue à nous faire admirer ce lieu fantastique, je pense que par la photo tu veux nous faire passer un message pour mieux comprendre l’intrigue de la marée qui se veut être la clef de cette fiction magique.

J’ai aussi aimé l’introduction des fakirs, des commerçants, des tatoueuses et des femmes qui se purifient à l’eau des sept vagues. Je pense que pour certains lecteurs cela reste un peu vague mais, ça contribue quand même à leur faire comprendre une civilisation qui n’est pas la leur.

J’ajoute aussi que le style d’écriture est intéressant et la narration est bien construite

Rien à te cacher, par cette image je veux familiariser le lecteur à l’endroit pour qu’il comprend facilement les événements lier à la marée qui est le pivot de l’histoire. Je veux aussi qu’il admire la beauté du lieu.

Il faut aussi de temps en temps introduire les moeurs et traditions d’autres peuples, d’autres civilisations, c’est la force d’une histoire qui se veut être culturelle.

J'aime bien la description du lieu l’ayant visité plusieurs fois, je m'y voyais ! J'en aurais bien aimé que tu fasses plus de description question de faire de la pub à l’endroit.

J'avoue avoir trouvé l'idée intéressante mais, si elle est bonne, les scènes qui se passent sur le sol du rocher sont peu expliquées. Tu aurais dû par exemple détailler encore plus surtout le cas des femmes qui se purifient à l’eau des sept vagues… ! Est-ce voulu pour sauter cette partie à la va-vite pour entrer dans le vif du sujet qui t’intéresse… ?

Si c’est le cas je n’ai rien à dire. Sauf que tu gagnerais si tu rajoutes un peu plus de description.
D'un point de vue général, je trouve que ça s’annonce bien, j’ai hâte de lire la suite.

osi a écrit:

Tu aurais dû par exemple détailler encore plus surtout le cas des femmes qui se purifient à l’eau des sept vagues… !

Oui j’aime bien mais, j’ai eu peur de devoir donner plus d’explications ce qui va me compliquer l’écriture de mon histoire

J'aime beaucoup. Ton texte est léger, et agréable à lire.

Texte agréable à lire, narration bien construite.

De tous les phénomènes étranges qu'on peut imaginer, celui dont mon ami m'a parlé est sans doute le plus indiscutablement énigmatique.
Le rocher de sidi Abderrahmane, me dit-il est un immense rocher qui abrite la tombe du saint qui l'a choisi jadis pour s’y prosterner et prier Dieu. À sa mort, il a été enterré et depuis, des gens viennent de tous les coins du Maroc pour recevoir sa bénédiction.
Malgré sa taille qui n'égale même pas un terrain de football, plusieurs personnes ont élu domicile, ainsi des petites maisons ont été construites tout autour du sanctuaire du saint.
Au fil du temps, ses minuscules maisons sont devenues de petites chambres à louer au plus offrant, un autre objectif que celui qui leur a était initialement désigné en premiers lieux.
Et comme l'un ne va jamais sans l'autre des petits commerçants installent également des boutiques, pour exposer aux visiteurs leurs marchandises. En l'occurrence, des bougies, des œufs, ou des dattes que les femmes offraient en offrande, et même des coqs ou des poules qu'elles égorgeaient avant de les jeter à la mer, en même temps, pensaient-elles se débarrasser définitivement du mauvais sort !
D'autres femmes de l'autre côté du rocher dominant la mer se purifiant à l'eau des sept vagues, complètement nues, à l'abri des regards, croyaient-elles, ce qui ne les empêchait pas de faire bonne figure aux pervers et déviants.
De l’autre côté, au nord, des jeunes se relèvent le défi de la natation, risquant leur vie en effectuant des acrobaties en sautant dangereusement du haut de la falaise dans de profonds cratères au fonds de la mer.
En contrebas, le long de la côte sablonneuse des estivants étendent leurs parasols à perte de vue. Jusqu'à Ain Diab.
Puis vint le tour des fakirs qui se spécialisèrent dans l'écriture de talismans pour ceux et celles qui avaient des problèmes conjugaux ou autres. Ce sont eux-mêmes qui ont propagés la propagande faisant du sanctuaire du saint la sainte Mecque des femmes stériles.
La bénédiction du saint, disaient-ils moyennant des offrandes permettait aux femmes stériles d'avoir des enfants. Et pour celles qui n’ont pas eu la possibilité de se marier de trouver un mari.
Un autre aspect a également émergé, à savoir les voyantes et les liseuses de cartes qui croyait-on étaient censées avoir le don de prévoir et prédire l'avenir, sans oublier les tatoueuses aux Hani, qui par la pratique sont devenus de véritables artistes dans l’art de tatouage.
Ainsi le rocher n'est plus un rocher ordinaire, chacun venait trouver son dû, les hommes des chambres pour se divertir, les femmes pour avoir un enfant, les vieilles filles estimaient que la bénédiction du saint faciliterait leur mariage, les jeunes filles ne venaient que pour le plaisir de se faire tatouer aux Hani, tout en profitant d’une agréable journée en admirant la beauté magnifique et merveilleuse du coucher de soleil
Quant aux jeunes, il vaut mieux qu’ils s’abstiennent de venir, car ils risquent fort de perdre la vie en faisant un saut inconsidéré.
Et de bouche à oreille, la renommée du rocher de « sidi Abderrahmane » a atteint toutes les autres villes du royaume. Ainsi, on ne parlait plus que de la bénédiction du saint.
- Le problème, me dit-il n'est pas dans le rocher lui-même, mais plutôt dans la marée haute.
- Mais en quoi peut-elle être particulière ...? Lui dis-je.
- Quand la marée est haute, l'accès au sanctuaire devient très difficile, me dit-il… !
- Oui, je sais tout ça, mais ça n'explique pas où tu veux en venir avec ton histoire de rocher.
- Sois patient mon ami ce que je vais t’apprendre et vraiment incroyable et pourtant, c'est vrai tel que je te vois.
- Eh bien, je suis là pour t’écouter, tu m’intrigues… ! Avec tout ce suspense, j’attends tes explications avec impatience… !
- Comme tu le sais déjà ! En tant que peintre, je suis toujours en quête de belles vues panoramiques. Or, ce rocher m’a inspiré et j’ai décidé de l’immortaliser dans une peinture artistique.
- Tu n’insinues pas que ce soit la bénédiction du saint qui s’est manifesté dans ton tableau.
- Je n’insinue rien, mais je te raconte des faits réels et tangibles, ce que j’ai vécu ou plutôt ce que j’ai vu vivre dépasse toutes compréhensions logiques.
C’est alors que je commence à perdre patience et je lui dis un peu en colère.
- Écoute mon ami, soit que tu me racontes ton histoire du début à la fin, soit tu me laisses m’en aller, j’ai d’autres chats à fouetter.
- Je ne demande que ça, me dit-il
- Eh, bien, je t’écoute.
Et c’est vrai, car ce qu’il allait me raconter dépasse toute logique, j’ai lu et entendu des faits qui racontent des histoires. Incroyables, des histoires que la science n’arrive pas à élucider, mais croyez-moi, je n’ai jamais entendu parler d’une marée vivante
J’ai décidé un beau matin m’a-t-il dit , d’aller peindre le rocher de « sidi Abderrahmane » dans le seul but d’offrir un tableau à ma bien-aimée, mais dans ma hâte, j'ai oublié d'emporter avec moi de l'eau , ce qui n’avait pas une grande importance à mon avis pensant qu’une fois sur les lieux se le procurer sur place.
Et en arrivant sur les lieux, je me suis procuré un verre d’eau de mer pour pouvoir mélanger mes palettes de peintures. Malheureusement, si j’avais su que ce petit verre d’eau servirait de lien entre l’eau de mer et celui de ma peinture et allait concrétiser la haute marée au fond de mon dessin, je ne l’aurais jamais utilisé, m’a-t-il dit avec colère.
Deux jours après notre rencontre, par un soir de pleine lune un tsunami a balayé toute la cote d’aine Diab démolissant tout sur son passage, avec des vagues de plus de deux mètres de hauteur déferlant sur les quartiers les plus proches de la roche
Ce phénomène extrêmement rarissime s’est produit l’instant même quand je rendais visite à ma petite copine, me dit-il
Je venais à peine d’accrocher le tableau au mur qu’une transformation se fait opérer entièrement dans le dessin, la mer entourant le rochet que j’avais peint avec art et amour se déchaîna en une avalanche et se déversa entièrement dans la chambre nous noyant tous les deux sous ses eaux déchaînées.
J’avoue solennellement m’être confus et désorienter ne sachant que faire face a ce désastre catastrophique inattendu, à part fuir ou luter dans l’espoir d’échapper à cette situation alors, j’ai décidé de lutté durement et avec acharnement en entrainant ma copine derrière moi espérant me frayer un passage pour atteindre une sortie quelconque quant soudain une grande vague de malchance nous a écrasés au sol et nous a aussi miraculeusement projetés par la fenêtre comme de vulgaires poupées indésirables à l’extérieure, heureusement sains et saufs.
Dehors, c’est l’agitation et le tumulte, le chaos règne en maître absolu, le désordre dans toute sa grandeur ! Partout des ambulances, des camions, des treuils, des grues, des bulldozers, des engins de toute sorte, creusant ou soulevant dans l'espoir de sauver une vie enfouie sous les décombres. Où malheureusement trouver un cadavre à évacuer !
L'état d’alerte fut immédiatement décrété par le gouvernement que les militaires eurent ordre de faire respecter. Les sapeurs-pompiers se tuèrent à la tâche, employant tous les moyens en leurs pouvoirs pour sauver les survivants ensevelis sous les décombres, ou dans le cas échéant évacuer des blessés, aux hôpitaux, ou vers des emplacements plus sécuritaires. Des hommes court partout pour prêter main forte à qui en a besoin, des femmes pleure leurs morts, des enfants perdues et tétaniser par la peur ne savent plus où se donner la tète
Tous les citoyens ont contribué à faire preuve de solidarité contre toute attente, ce qui a étonné tout le monde. Chacun a contribué selon ses capacités, sa préparation et le milieu auquel il appartient. Les associations ont également contribué à venir en aide aux nécessiteux et aux malades, qu'ils soient restés confinés à domicile ou à l'hôpital. Les philanthropes ont également contribué, en donnant de l'argent, aux équipes médicales pour s’acquérir des médicaments qui ne sont pas disponibles dans les hôpitaux nationaux qu’ils ont importés directement de l'étranger en dehors du cadre national.
Mon ami le peintre qui savait la cause de ce désastre courait les rues afin d’alerter les sapeurs-pompiers sur la source et l’origine exacte du tsunami en criant à qui veut l’entendre.
- Détruisez le tableau, c’est lui la source du tsunami, malheureusement personne ne lui a prêté attention, car ils pensaient qu’il est fou. Et quoi de plus fou que celui qui croit qu’un tsunami ou une marée haute pourraient s’incarner dans un tableau paisiblement accroché au mur.
- Mais pourquoi, dis-tu qu’il faut détruire le tableau, lui dis-je… ?
- Ne vois-tu pas que c’est lui la cause de tout ce désastre, ou devrais-je te faire un dessin ?
- Encore un dessin, n’es-tu pas en train de mijoter un nouveau drame…. ?
- Que sais-tu pour avancer de tels arguments, me dit-il ? ! Puis il ajoute encore. Épargne-moi tes jérémiades et rends-toi utile pour nous sauver de ce tsunami, sinon nous allons tout périr sous ses eaux déchaînées, dit-il en colère… !
Cependant, mon ami le peintre, en croyant blanc comme neige à sa version et de la façon dont il a vécu le drame. Le pauvre a fini par perdre la raison pour toujours. Alors cher lecteur… Vous qui me lisez, je vous donne un conseil gratuitement n'y croyez pas non plus, car ce drame n’a jamais jamais existé. C’est juste un sondage de mes neurones sur l’échelle de l’imagination, que j’ai créé, rien que pour vous faire plaisir.
Vous êtes désormais prévenu.

_______________________________fin